Des étoiles doubles

 

Bien souvent, là où l'on voit une étoile, il y en a deux en réalité, très voisines l'une de l'autre. La force de gravitation les empêche de se quitter et elle tourne l'une autour de l'autre. C'est une étoile double ou une binaire. Algol (Persée) et une binaire à éclipses. Elle est formée d'une étoile bleue très brillante et d'une étoile jaune plus grosse mais moins lumineuse. Son éclat diminue fortement quand étoile jaune passe devant la bleue et plus faiblement quand la bleue passe devant la jaune. Ces variations se produisent tous les 2,867 jours. Il existe aussi des étoiles triples, cadre de la, etc.

 

 

La vieillesse et la mort

 

Quand il n'y a plus assez d'hydrogène au centre d'une étoile, son coeur se contracte et devient plus chaud. L'hydrogène est encore abondant sur les bords de l'étoile, où il continue à se transformer en hélium. L'étoile grossit et sa couleur vire au rouge. Elle devient une géante rouge. Son diamètre atteint de 10 à 100 fois celui du Soleil actuel. Au centre s'amorcent de nouvelles réactions nucléaires : l'hélium présent au coeur de l'étoile se transforme en carbone. Ensuite, la fin de la vie de l'étoile dépend de sa masse.

 

Les naines blanches

 

Les étoiles les plus légères, dont la masse dépasse pas1.4 fois celle du Soleil, deviennent d'abord très instables : leur éclat varie de façon irrégulière. Elles éjectent dans l'espace leurs couches extérieures. Ceux-ci forment autour de l'étoile une bulle de gaz en expansion, une nébuleuse planétaire. Lorsque tout l'hélium présent au coeur de l'étoile  se transforment en carbone, l'étoile se contracte à nouveau et ne devient pas assez chaude pour que se déclenchent de nouvelles réactions nucléaires. Elle devient une blanche : une petite étoile de la taille de la Terre mais dont une cuillère à café est 1 tonne. C'est étoiles se refroidi, son éclat diminue peu à peu, et elle meurt. Il ne reste plus qu'une naine noire, trop froide pour briller.

Les supernovae

Les étoiles les plus massives fabriques des éléments chimiques plus lourds, comme le fer. Elles grossissent et deviennent des supergéantes, dont le rayon peut atteindre mille fois celle du Soleil. Leur intérieur s'organise en une succession de couches de moins en moins chaude et de moins en moins dense vers l'extérieur, fait de gaz différents. Soudain, elles exposent les leur matière se disperse dans l'espace. C'est un véritable feu d'artifice cosmique. Brutalement, l'étoile de Vienne 10 milliards de fois plus lumineuses que le Soleil. On appelle ce phénomène une supernova, parce que toute se passe comme si une étoile nouvelle très brillante surgissait dans le ciel. Après l'explosion, il ne reste que le coeur de l'étoile : selon sa masse, il devient soit une étoile à neutrons, soit un trou noir.

Les étoiles à neutrons

Explosion d'une supergéante ne la détruit par entièrement. Elle met à nu son coeur formé de fer. Celui-ci subit une compression fantastique et se réduit d'abord à une petite boule d'une vingtaine de kilomètres de diamètre seulement, pesant jusqu'à 500 millions de tonnes par centimètres cube. Pour transformer la Terre en un astre aussi dense, il faudrait, sans modifier sa masse, la réduire à une boule de 30 m de diamètre.Dans ce qui reste de l'étoile, la matière est si comprimés que tous les atomes sont broyés. Elle s'est réduite à une purée de particules atomiques que l'on appelle des neutrons. Aussi donne-t-on à ce résidu le nom d'étoile à neutrons. Les étoiles à neutrons sont si minuscules et si peu lumineuses qu'elles peuvent passer inaperçues. Cependant, les astronomes en identifient certaines, les pulsars, car elles émettent des rayonnements qui parviennent jusqu'à nous sous forme d'impulsions périodiques très brèves.

Les pulsars

Les pulsars sont des étoiles neutrons qui tournent très vite sur elle-même, en émettant un faisceau d'ondes radio ou d'autres rayonnements dans une direction particulière. Ce faisceau balaie l'espace comme le gyrophare d'une voiture de police. Si la Terre traverse, on peut l'observer. Puis il disparaît et on l'observe à nouveau quand étoile a fait un tour complet, une fraction de secondes ou quelques secondes plus tard. Plusieurs centaines d'étoiles à neutrons ont été détectées de cette manière. On les appelle les pulsars parce que nous recevons leur rayonnement à des intervalles réguliers, comme si ses étoiles subissaient des pulsations. Les premiers pulsars ont été découverts en 1967 à l'observatoire radioastronomique britannique de Cambridge.